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Le chirurgien autochtone Stanley Vollant s’est exprimé sur cette situation inquiétante.
«Au Canada, il y a plus de 3400 cas dans les communautés autochtones. Il y en avait dix fois moins à la première et la deuxième vague», a expliqué le Dr Stanley Vollant, vendredi, sur les ondes de Noovo Info.
Voyez l'entrevue complète dans la vidéo ci-contre.
«On n’est pas protégés. On a été plus protégés dans les dernières vagues, car le variant Delta et le variant précédent étaient moins contagieux, donc on avait le temps de barricader un peu les communautés. Mais cette fois-ci c’est entré comme un feu», a-t-il ajouté.
Selon le médecin originaire de Pessamit, les cas continuent de grimper au sein des communautés innues de la Côte-Nord, «contrairement à la première vague, où le nombre était très restreint».
M. Vollant a également répondu en entrevue que le variant Omicron «est en train de démontrer qu’il peut dépasser les frontières assez facilement».
Le chirurgien, qui travaille présentement à l’Hôpital Notre-Dame de Montréal, estime que la situation est aussi urgente dans les communautés.
«Il faut s’assurer que les travailleurs de la santé qui sont dans les communautés soient bien appuyés, a demandé Stanley Vollant au gouvernement fédéral. Comme en ville, les gens des hôpitaux sont en confinement, car des membres de leur famille sont positifs et ça affecte la capacité du système de santé afin d’être effectif.»
Le chirurgien estime également que le gouvernement canadien se doit d’aider les communautés autochtones au niveau de la distribution des tests rapides afin de lutter cette hausse alarmante de nouveaux cas.
«Maintenant, c’est important de s’assurer que la vaccination soit faite de façon rigoureuse dans les communautés et que les gens respectent les bulles familiales», a-t-il conclu.