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«On s’est rendues au City of San Antonio Animal Care Services. Il y a entre 20 à 30 euthanasies par jour juste pour ce refuge-là. Quand on arrive sur place, on se fait remettre des chiots comme si c’était des poubelles. C’est-là que c’était le plus difficile pour moi», a expliqué Alexandra Dussault Perreault, propriétaire du refuge Domaine Animal.
Cette dernière était surprise de l'accueil froid par le personnel du refuge américain à leur arrivée.
«On s’attendait vraiment à avoir un contact plus humain. On a vu une jeune femme, on s’est dit qu’on allait pouvoir discuter et qu’on allait avoir son pouls de refuge à refuge, mais on n’a pas eu du tout ça. [...] Il n’y a juste plus d’émotions. C’est rendu une routine de transporter des animaux vers la mort», a constaté la propriétaire du refuge Domaine Animal.
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Grâce à leur dévouement et au soutien de la communauté de Trois-Rivières, les deux femmes ont pu sauver 14 chiens de l’euthanasie. Pour l'animalière Alison Tremblay Girard, le résultat était au-delà de leur espérance.
«On s’est juste dit qu’on allait partir avec le petit véhicule et qu’on allait faire de notre possible pour en ramener le maximum. Puis, finalement, ça s’est bien déroulé avec 14 chiens au total. [...] On était vraiment fière et contente. On s’est dit que ça allait pouvoir changer les vies au bout du compte», a-t-elle souligné.
«On a suivi l’histoire des filles depuis le début. Avec toutes leurs péripéties au Texas, ça nous a vraiment touchés. Près de 60 000 chiens euthanasiés par année, c’est beaucoup», a soutenu Virginie Champoux-Plamondon, qui est l'une des familles adoptives du refuge.
Mais, avant de ramener les chiens au Québec, les Trifluviennes se sont assurées d'avoir fait toutes les démarches nécessaires auprès des autorités.
«C’était quand même assez laborieux au niveau des permis d’importations. On veut s’assurer d’être en ordre, que les chiens ne restent pas du côté américain. C’était plus long, c’était quasiment un 7 jours qui nous a retardés. […], finalement tout était en ordre. On a pu les apporter légalement au Québec», a raconté Mme Dussault Perreault.
Les deux femmes veulent continuer leur bonne action et souhaitent en ramener d'autres dans le futur.
«C’est dans notre projet de pouvoir y retourner. On ne veut pas s’arrêter là. [...] Si on est capable de faire une petite différence, c’est ça de plus», a conclu Mme Tremblay Girard.
Voyez le reportage de Rébecca Pépin ci-contre.