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Une membre de l’équipe a raconté tous les détails de cette situation inhabituelle, en entrevue sur les ondes de Noovo Info.
«Il y a une chirurgienne de l’hôpital qui est venue faire un quart de nuit en tant qu’infirmière, donc elle a vraiment fait toute la job qu’on fait nous-mêmes, a expliqué Léa Côté, vendredi. On avait deux TSO (Temps supplémentaire obligatoire) et ça a finalement évité à une fille de faire une nuit au complet.»
Et ce n’est pas tout, en soutien aux infirmières débordées en raison de la hausse alarmante des hospitalisations liées à la COVID-19, d’autres docteurs emboiteront le pas à la chirurgienne, a annoncé Mme Côté.
Cette belle histoire arrive toutefois «parce qu’on est vraiment en manque de main-d’œuvre», a-t-elle déploré.
«On est fatiguées, mais ça, ce n’est pas nouveau. On est brulées. Il y a tellement de cas, ça n’arrête pas. Les lits sont tout le temps plein. L’hôpital est plein. On ne sait pas comment ça va virer demain. On ne sait pas comment on va y arriver», a-t-elle ajouté.
Les nouvelles mesures, la hausse alarmante des nouvelles contaminations et les éclosions au sein du personnel ont grandement affecté le moral des troupes, admet Léa Côté.
«On ne sait pas comment vont s’enligner les prochains jours, même les prochaines heures, a-t-elle avancé. Je vous dirais que l’équipe est vraiment fragile. Il y a des gens qui callent off parce qu’ils sont en contact avec quelqu’un de positif, donc ils ne peuvent pas rentrer. Et il y a des gens qui sont juste à bout.»
L’infirmière de l’hôpital Pierre-Le Gardeur estime que le personnel n’a pas baissé les bras pour autant et va se battre jusqu’au bout.
Comment faire pour trouver cette motivation? Pourquoi continuer à travailler dans ce domaine malgré tout?
«J’aime vraiment ma job, j’ai deux beaux enfants qui me donnent le courage de le faire, a-t-elle répondu. C’est aussi qu’on sait qu’on fait une différence dans la vie des gens.»