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Cette grève a évidemment des répercussions importantes dans les milieux hospitaliers dans les régions de Chaudière-Appalaches et de Québec.
La présidente du Syndicat des professionnels en soins dans la région de Chaudière-Appalaches, Carole Mercier, dénonce les agissements des gestionnaires envers leurs membres qui sont en grève.
«C’est difficile [...] au niveau des gestionnaires qui font de l’entrave aux droits constitutionnels de nos membres. Certains gestionnaires empêchent nos membres de sortir. Donc, on est sur le terrain pour gérer la situation», a-t-elle expliqué au bulletin Noovo Info Québec.
Toutefois, les troupes gardent le moral et sont toujours «motivées» à se faire entendre.
«Il y a encore espoir que ça change. On sait qu’en négos, ça ne va pas bien. On est loin d’une entente. Au lieu de s’approcher, on s’éloigne. Cependant, nos membres sont confiants qu’on va pouvoir arriver à une entente, mais on ne lâchera pas le morceau. On va avancer», a précisé Mme Mercier sur nos ondes.
Mais, concrètement quel est l'impact de cette grève dans les milieux hospitaliers? Le ministre Christian Dubé a laissé entendre que cela entraînerait le report d'un millier de chirurgies non-urgentes. Mais, dans la région de Chaudière-Appalaches, il y a plutôt un «gros» ralentissement au niveau du bloc opératoire, soutient Mme Mercier.
«Toutes nos syndiqués sont sortis faire le temps de grève prévu à ce jour. Cependant, il y a des chirurgies qui vont être encore reportées. Des chirurgies de ce soir vont être reportées au lendemain parce que ça ne rentre pas dans le planning. Ça a un impact au niveau de la population. Mais, nous ce qu’on veut, c'est mieux soigner par la suite», a-t-elle précisé.
Rappelons que deux autres journées de grève sont prévues les 23 et 24 novembre prochain.
Voyez l'entrevue complète de Carole Mercier au bulletin Noovo Info Québec.