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S'il n'y a pas d'entente d’ici vendredi 22 h, la grève sera déclenchée, rendant le service disponible que durant les heures de pointe et tard en soirée, sans toutefois affecter le transport adapté.
«C'est un manque d'empathie flagrant à l'endroit des travailleurs qui sont en dehors du cadre 9h à 17h», a lancé Isabelle Dessureault, présidente et cheffe de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, en entrevue avec Noovo Info.
Elle indique que la grève sera un casse-tête pour les travailleurs et les employeurs de plusieurs secteurs dont entre autres la restauration, le commerce de détail et le secteur hospitalier.
«On est nombreux à être en colère. Moi, personnellement, je ne décolère pas et je me demande comment on peut être à ce point déconnecté de la conjoncture économique actuelle pour poser de telles décisions», dit-elle.
Le Salon du livre de Montréal, qui se tient du 19 au 23 novembre, demande quant à lui une trêve dans le débrayage. On souligne que l'événement attire plus de 100 000 personnes par année et que près de 75% du public vient en transport en commun.
«C’est presque aussi fort que la COVID. Il faut tout repenser avec des horaires aménagés le matin seulement pendant deux ou 3 heures et l'après-midi... Vous vous rendez compte comment l'organisation du salon à deux semaines de l'événement est complètement chamboulée pour les travailleurs qui vont venir au Palais des Congrès, pour les travailleurs dans les kiosques et les exposants, pour les travailleurs du Salon du livre et pour tous les lecteurs et les lectrices?» s’est insurgé Olivier Gougeon, directeur général du Salon du livre de Montréal.
La STM tiendra une conférence de presse vendredi matin et rappelle que tant qu'il y a des négociations, il y a possibilité de trouver une entente et d'éviter la grève.
Voyez le reportage de Lili Mercure dans la vidéo.