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L'Hôpital Notre-Dame, à Montréal, a ouvert une unité de soins palliatifs pour alléger les familles et surtout pour aider ces aînés en fin de vie.
«Les soins de fin de vie sont les soins qui visent le confort du patient. C’est encore l’approche palliative, mais il n’y aura pas de traitement actif, pas d’investigation et pas d’examen. On vise à soulager le patient, le rendre confortable, préserver ses facultés cognitives pour faire en sorte qu’il puisse passer les meilleurs moments possibles avec les membres de sa famille et son entourage», a expliqué le Dr Luc-Aurèle Loiselle, chef du service de soins palliatifs de l’Hôpital Notre-Dame.
«On est ici pour écouter. [...] Alors, on s’occupe des petits besoins des patients»
La mère de Linda Chevrier a bénéficié de soins au centre de l’Hôpital Notre-Dame. Le quotidien de sa fille aurait été plus difficile si ces services n'existaient pas.
«Je ne réalisais pas tous les soins dont ma mère avait besoin, je n’aurais jamais été capable de gérer tout ça, à moi toute seule, même avec une équipe du CLSC. Les changements de toilette, le lavage, la médication, les couches, c’était 24 heures sur 24», a raconté Mme Chevrier.
Toutefois, Mme Chevrier passait ses journées à l'hôpital pour passer du temps avec sa mère. «Dès fois, je couchais même ici», a-t-elle ajouté.
«Passer ces journées à l’hôpital c’est difficile. C’est beaucoup plus difficile que passer une journée au travail», a indiqué Denise Barette, une bénévole de la Fondation PalliAmi qui aide les patients selon leurs besoins.
Étant donné que le Québec compte davantage de personnes âgées parmi les autres provinces selon les dernières statistiques, il faudra mettre en place plus de services en soins palliatifs.
«On va avoir besoin de plus en plus de services comme à l’unité de soins palliatifs de l’l’Hôpital Notre-Dame, de plus en plus d’organisations comme la Fondation PalliAmi pour accompagner toutes ces personnes qui vont parcourir leur dernier bout de chemin avec le plus de dignité et de sérénité possible», a-t-elle conclu.
Voyez le reportage d'Emmanuel Leroux-Nega dans la vidéo.