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Parmi ces services, il y a notamment l’accompagnement psychosocial, un soutien sur lequel plusieurs proches aidants comptent pour traverser les moments difficiles.
«On est le cheap labor de la proche aidance au Québec. On coûte une fraction du prix de ce que les employés de l'État vont coûter et là, nous, on se fait couper ce service-là qui est fabuleux», a dénoncé Marie-Claude Richer, directrice générale de la Maison Tournesols, un organisme situé sur la Rive-Sud de Montréal qui propose du soutien psychosocial aux personnes proches aidantes.
«Il y a une incohérence de couper dans ce qui coûte le moins cher», ajoute-t-elle.
En plus des faibles coûts, Proche aidance Québec souligne que les proches aidants sont des piliers essentiels pour désengorger le réseau de la santé et des services sociaux.
«Le gouvernement a avantage à soutenir les personnes proches aidants pour favoriser le maintien à domicile des personnes qui ont besoin de soutien», mentionne Loriane Estienne, directrice générale de Proche aidance Québec.
Gilles Girard, 82 ans, a été le proche aidant de sa femme lors des deux dernières années. Lors d’un entretien avec Noovo Info, il a expliqué avoir eu de la chance de pouvoir bénéficier des services psychosociaux qui lui étaient offerts à la Maison Tournesols.
«C'est peut-être niaiseux, mais c'est important», a-t-il indiqué.
Il rapporte avoir pu bénéficier de plusieurs conseils pour prendre soin de sa femme, mais aussi pour l’aider à passer à travers les moments difficiles.
«Quand c’est devenu constant et obligatoire, c'est venu m'affecter parce que ça me brimait», explique-t-il, parlant de la condition de sa femme qui se détériorait et de son implication qui devenait de plus en plus prenante.
À voir dans la vidéo.