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La direction du Cégep de Sherbrooke, qui estime à 3 M$ son manque à gagner pour la prochaine année, craint les impacts directs sur les élèves.
«C’est très inquiétant. Ce qui est dommage là-dedans, c’est que si on réduit les services aux étudiants, ce sont les plus vulnérables qui vont écoper. Ça risque de réduire l’accessibilité aux études […]», déplore Éric Gagné, directeur général du Cégep de Sherbrooke.
À l’échelle provinciale, les cégeps doivent absorber un manque à gagner de 151 M$ pour l’année 2025-2026.
«Ce sont des compressions historiques qui nous sont annoncées […]», souligne Marie Montpetit, présidente de la Fédération des cégeps qui explique le réseau est déjà sous pression en raison, entre autres, des investissements nécessaires au niveau des infrastructures et du gel de recrutement.
Le syndicat des professionnels du Cégep de Sherbrooke est également inquiet des impacts des compressions budgétaires imposées par Québec.
«On attend aussi une croissance importante de notre population étudiante dans les prochaines années, comment allons-nous faire pour vraiment les soutenir, nous assurer de favoriser leur réussite? […]», explique Marie-Ève Genest, porte-parole du syndicat.
Les détails dans le reportage d’Eliot Tremblay.