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Alors que le Québec a franchi le cap des 10 000 infections quotidiennes, notamment en raison d'Omicron, l’urgentologue croit tout de même que la situation pourrait s’améliorer grâce à ce variant, et ce, à moyen et long terme.
En effet, des études provenant du Royaume-Uni tentent de démontrer qu’Omicron serait moins virulent que le variant Delta.
«L’infection serait moins grave. Il y a moins d’hospitalisations, c’est encore sujet à débat. Mais, c’est vers là que ça pointe et ce sont de bonnes nouvelles», a expliqué Dr Vadeboncoeur, vendredi sur les ondes de Noovo Info.
L’expert en santé estime d'ailleurs que plusieurs facteurs concernant l’étude sur Omicron pourraient permettre à la province de souffler dans un avenir rapproché.
«On a un virus qui est totalement dominant, qui est probablement moins virulent et qui cause des réinfections moins graves. Ça va être dur les prochaines semaines, c’est clair, mais ces trois éléments-là sont quand même des conditions de bases pour qu’à moyen et long terme ça s’améliore», a-t-il analysé.
Cela serait un scénario envisageable si «le virus ne change pas encore d’identité», nuance Vadeboncoeur.
Certes, il est possible d’attraper la COVID-19 à plusieurs reprises, mais le fait de contracter le nouveau variant pourrait réduire la gravité de la maladie.
«Quand on est réinfecté, on a déjà un certain niveau de défense et ce qui est habituellement le cas, c’est que l’infection est moins grave», a rappelé M. Vadeboncoeur.