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Son Hymne à l’espoir résonnait entre les murs du pavillon Saint-Philippe mardi, au jour même de la reprise des répétitions du chœur.
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Après une pause forcée de plusieurs mois en raison du variant Omicron, une quarantaine des 78 membres de la chorale se sont réunis pour chanter à nouveau ensemble. Le défi posé par la distanciation physique ne freine pas leur amour de la musique.
«Les gens préfèrent encore chanter à deux mètres que ne pas chanter du tout», lance Nicole Larouche, choriste.
Plusieurs ne se sont cependant pas encore décidés à reprendre les répétitions. Les problèmes de santé respiratoire, la crainte de la Covid-19 et les restrictions liées aux mesures sanitaires refroidissent près de la moitié des personnes qui formaient le chœur il y a deux ans.
La suggestion de l’Alliance des chorales du Québec d’offrir une pièce aux Ukrainiens a emballé les chanteurs, ne serait-ce que pour la chanter entre eux.
«On est sans mots quand on entend les nouvelles», se désole Gisèle Munger, chef de choeur et directrice musicale.
«Quand on a commencé à pratiquer la pièce cet après-midi, je n'ai pas été capable de chanter les premières notes. Ma voix a coupé. J'étais trop ému», a avoué Denis Maltais, l'un des choristes.
Les membres de Dal Segno ont l'amour de la musique et des harmonies vocales tatoué sur le cœur. En pleine répétition, ils savourent le moment.
«C'est un rassemblement plein de bonheur intérieur. C'est une thérapie. On sort de là remplis d'amour. C'est harmonieux. Il n'y a pas de mots de plus que je pourrais dire pour exprimer à quel point le chant choral est bénéfique pour ma santé», souligne Nicole Tremblay, également choriste.
Pour Denis Maltais, le chœur n’est ni plus ni moins qu’un projet de retraite qui le garde vivant.
«J’avais peur de m’ennuyer [à la retraite]. J’ai vu que c’était la chorale que ça me prenait et je m’investis là-dedans à plein.»