La 36e édition de la Nuit des sans-abris se tient vendredi soir un peu partout au Québec, alors que la crise du logement continue de pousser des gens à la rue.
À l’approche de l’hiver, la situation devient de plus en plus préoccupante.
Selon le dernier recensement fait en 2022, 10 000 personnes à travers la province vivaient en situation d'itinérance, mais avec le nombre de campements à Montréal et dans d'autres centres urbains au Québec, ce chiffre risque d'augmenter.
Un homme qui est en situation d’itinérance depuis le début de l’été a expliqué à Noovo Info qu’il a dû quitter son logement puisque le prix du loyer ne cessait d’augmenter.
Il a demandé à garder l’anonymat puisque ses proches ne savent pas qu’il vit dans la rue depuis plusieurs mois.
Il a expliqué au micro de Noovo Info que les refuges ne sont pas «pour tout le monde».
«C'est surtout des programmes qui vont, évidemment, puis c'est normal, prioriser les gens qui vont avoir le plus de difficultés à s'en sortir», explique-t-il, sous-entendant qu’il n’est pas «assez vulnérable» pour être priorisé.
Pour l’aider à se sortir de la rue, il croit qu’il faudrait que plus de logements sociaux soient accessibles et que plus d’assistance soit offerte pour chercher des loyers abordables.
«Idéalement, c'est que pour débuter, ça prend un logement subventionné. C'est beaucoup, vraiment avoir une assistance. Je ne vois pas très bien de proche, donc pour utiliser un ordinateur, au niveau de la recherche comme telle de logement, c'est devenu compliqué», raconte-t-il.
À voir dans la vidéo.
