Le bilan des noyades de 2025 pourrait être pire que l'an dernier, alors qu’à pareille date en 2024, 32 noyades avaient été recensées, et qu’il y en avait 40 lundi. En fin de semaine seulement, trois noyades se sont produites, dont deux dans des rivières.
En entrevue sur les ondes de Noovo Info, le directeur général de la Société de sauvetage division Québec, Raynald Hawkins, a soutenu que bon nombre de ces décès auraient pu être évités.
«C’est assurément ce que les coroners, avec les investigations, vont nous dire. Dans certains cas, on voit que la veste de flottaison aurait fait une différence et que, peut-être, on est allé se baigner là où ce n’est pas approprié», a-t-il soulevé.
M. Hawkins a rappelé que pour son organisation, chaque noyade, qu’elle soit récréative ou sportive, est évitable. Il a aussi soutenu que la baignade en rivière comportait son lot de risques.
«La rivière nous paraît calme à la surface, mais sous cette surface, il y a des vortex, des courants. C’est encore plus vrai lorsqu’on a un débit d’eau qui a été augmenté à cause des précipitations», a-t-il souligné.
«Plus souvent qu’autrement, nos victimes deviennent épuisées, parce qu’elles nagent contre le courant. Nécessairement, ce qui arrive, c’est qu’elles tombent inconscientes et c’est la noyade.»
Pour les adeptes de ce type de baignade, M. Hawkins a d’ailleurs un conseil crucial: toujours porter la veste de sauvetage.
Pour l’entrevue intégrale, voyez la vidéo.
