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La jeune mère de famille a écrit un long message mentionnant qu’elle avait eu recours à ChatGPT pour permettre à sa fille de 8 ans de «hacker la performance» en réalisant un résumé de dix minutes d’un livre qu’elle devait lire et de lui concocter un questionnaire sur ledit livre.
Mme Abbatiello a demandé aux internautes si elle avait nui à son enfant «en lui montrant une voie facile» ou si elle a lui a montré «comment optimiser son temps».
Selon la professeure en sciences de l’éducation à l’Université du Québec en Outaouais Martine Peters, «il ne faut pas avoir une honte de se servir de l’IA», puisqu’il s’agit d’un «excellent outil pour développer des connaissances chez les élèves plus curieux».
«Ça aide aussi les personnes en difficulté, qui peinent à comprendre les textes», a-t-elle renchéri.
«Il faut être transparent dans notre utilisation et demander de l’aide», a nuancé la professeure.
Chose certaine, l’IA peut bouleverser la manière d’enseigner et d’apprendre.
Des élèves qui n’utilisent pas l’IA peuvent craindre d’être désavantagés.
Or, selon le président de l’entreprise spécialisée en stratégie et innovation d’affaires Gauthier Propulsion, Pierre-Sébastien Gauthier, cet écart entre les élèves qui utilisent l’IA risque d’être temporaire.
«On ne peut pas inventer l’apprentissage et les compétences. Avec l’IA, ces élèves vont aller plus vite sur le marché du travail, mais ils vont plafonner plus rapidement.»
Il estime qu’il faut absolument que les Québécois cessent de voir l’IA comme un «ennemi», mais plutôt comme un «outil».
À voir dans la vidéo.