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Ceux-ci auraient en effet souhaité qu’une partie l’enveloppe de 200 M$ destinée à la modernisation des installations de Lantic permette de réduire les impacts négatifs des activités de l’entreprise sur le quartier, comme le bruit et les odeurs incommodantes causés par celles-ci.
Voyez le reportage d’Étienne Fortin-Gauthier dans la vidéo liée à l’article.
«Il faut constamment que je nettoie ma cour, parce qu’il y a tout le temps un petit filet [de poussière blanche]. Ma voiture est tout le temps sale, je pense que c’est à cause des usines dans le quartier», déplore une résidente.
D’autres habitants du quartier font quant à eux mention «d’une vapeur de sucre se collant aux parebrises des voitures».
De leur côté, les dirigeants de Sucre Lantic affirment faire tout ce qui est en leur pouvoir pour être un bon citoyen corporatif.
En point de presse lundi, le vice-président des finances de Lantic, Jean-Sébastien Couillard s’est toutefois montré évasif quant à la part de l’investissement dédiée à l’atténuation des impacts sur la communauté. «Une partie du projet va inclure des équipements différents. On va continuer à travailler avec ça», a-t-il dit.
Rogers Sugar, dont Sucre Lantic est une filiale, signale que le projet d'expansion à Montréal sera réalisé dans un bâtiment déjà existant, ce qui minimisera les impacts des travaux sur la production courante de l'usine et sur la communauté environnante.
Rogers Sugar prévoit que les installations de production et de logistique supplémentaires entreront en service dans deux ans environ. Le projet prévoit aussi la construction d'une nouvelle section de chargement sur rails en vrac à Montréal pour accroître les expéditions vers le marché ontarien.
Pour le reportage intégral, visionnez la vidéo ci-contre.
Avec de l'information de Guillaume Théroux pour Noovo Info.