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Dans le camp des optimistes, on retrouve l’ancienne ministre libérale des Finances Monique Jérôme-Forget.
Celle qui avait recruté Michael Sabia pour diriger la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) en 2009 était de passage au bulletin Noovo Le Fil 17 animé par Marie-Christine Bergeron afin d’expliquer pourquoi, selon elle, il est l’homme de la situation.
Mme Jérôme-Forget a rappelé d’entrée de jeu que sa nomination à la tête de la CDPQ n’avait pas bien été accueillie à l’époque, même si celle-ci était dans une fâcheuse situation. Selon elle, il a réalisé un travail «remarquable» pour rebâtir la confiance populaire en cette institution.
«J’y croyais parce que je savais ce qu’il avait fait, cet homme-là. Il a été un haut fonctionnaire à Ottawa, c’est lui qui a mis en place la TPS, qui a changé les systèmes. C’est un homme extrêmement rigoureux et studieux», a-t-elle insisté.
Si certains craignent que M. Sabia se retrouve mené par le ministre de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon, Monique Jérôme-Forget se montre rassurante. «Je n’ai aucun doute qu’après trois mois, M. Sabia va faire la leçon à tout le monde sur l’énergie. C’est un homme extrêmement studieux, qui ne s’accommode par d’un briefing d’une page. Il va aller fouiller dans le fond», soutient-elle.
L’ancienne ministre se dit malgré consciente du défi qui attend Michael Sabia. «Michael est capable d’en prendre. Il a beaucoup d’envergure, je trouve que c’est une excellente nomination», conclut-elle.
Pour l’entrevue intégrale, visionnez la vidéo liée à l’article.