Près d’une semaine après la mort du petit Tommy Pilon, 5 ans, qui aurait été tué de façon préméditée par sa mère, à Coteau-du-Lac en Montérégie, de nombreuses questions demeurent sans réponse.
La police était intervenue à au moins une reprise à la résidence familiale où Karyne Légaré vivait, une semaine avant le drame.
Des amis et des proches de l’accusée ont aussi déclaré que la jeune femme de 29 ans avait récemment souffert de problèmes de santé mentale.
Marie-Pier Boucher a rencontré l’oncle de Tommy, Yanick Lepage, afin de revenir sur le drame.
«Toute la famille vit un cauchemar éveillé, je ne peux même pas croire qu’on va enterrer un enfant de 5 ans», a laissé tomber l’homme, d’entrée de jeu.
«Je n’ai jamais vu mon frère autant dévasté. Tommy, c’était tout pour lui. C’était sa raison de vivre.»
Aujourd’hui, Yanick , toujours sous le choc, est en quête de réponses.
«On ne comprend pas. D’après mon opinion, je suis pas mal sûr qu’il y a eu un manquement quelque part, un manque de professionnalisme flagrant. Est-ce que c’est de la part de la DPJ, de policiers qui ont mal fait leur travail?», se demande-t-il.
Il ajoute être toujours dans le néant et réclame des changements.
«Ça va prendre combien d’enfants pour que ça change? C’est déchirant», déplore Yanick.
Noovo Info a demandé à la Direction de la protection de la jeunesse de la Montérégie si, lorsque des parents sont séparés, ses interventions sont quand même automatiquement communiquées aux deux parents.
L’instance indique ne pas pouvoir commenter le dossier précis d'un enfant par souci de confidentialité, comme le prévoit la loi.
La DPJ ajoute que, selon la nature des faits et l'analyse du signalement, elle informe un seul parent, les deux parents ou aucun des deux parents. Mais si elle procède par la suite à une évaluation, elle informera les deux parents automatiquement, qu'ils soient ensemble ou séparés.
Pour le témoignage intégral, voyez la vidéo.
