Début du contenu principal.
En date de vendredi après-midi, plus de 8000$ ont été amassés sur un objectif de 15 000$.
Noovo Info a rencontré le frère de Victor, William Masson. En plus des frais d'avocat, s'ajoute les frais de déplacement jusqu'au Mexique et le service de traduction.
«C’est beaucoup de frais. Ça prend un interprète agréé pour faire la traduction des documents que les autorités mexicaines nous envoient. Ça, c’est sans compter les frais d’avocats, les frais de voyage et le rapatriement de Victor à Chicoutimi. Si Édouard, Eiva et moi on ne se rendait pas au Mexique, mon petit frère serait enterré là-bas!» explique le frère de Victor.
Au-delà de l’argent et des procédures, l’objectif est de connaître la vérité sur ce qui s’est passé le jour où Victor a été tué.
«Mon frère a fait deux appels au 911 cette nuit-là. La police nous a dit qu’ils étaient disparus. Ce sont les dernières paroles de mon frère et on ne peut même pas les entendre», se désole William.
La famille Masson espère avoir un coup de main du gouvernement et de l’ambassade canadienne. Accompagné d’Édouard, son frère aîné, sa mère et Eiva, la conjointe de Victor, William a rencontré le député fédéral de Chicoutimi-Le Fjord vendredi après-midi.
Puisqu’il s’agit d’une situation complexe, Richard Martel a mentionné à Noovo Info qu’il devait rencontrer l’ambassade avant de donner plus de recommandations à la famille.
«C’est sûr qu’on est à l’écoute de cette famille-là. Ce n’est pas facile ce qu’elle vit. Nous avons noté leurs demandes et leurs questions. De notre côté, on va rencontrer l’ambassade canadienne pour avoir un portrait global et une rencontre avec le cabinet du ministère des Affaires étrangères est envisagée. On va rester en contact avec la famille Masson, c’est certain», affirme M. Martel.