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L’enquête de l’unité des crimes non résolus du Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL) a mené les autorités au cimetière Pine Grove, située dans la petite région de Winfield, en Virginie-Occidentale. La cheffe d’antenne du bulletin Noovo Le Fil 17, Marie-Christine Bergeron, a pu suivre les policiers dans leur quête pour trouver le meurtrier de Sharron Prior dans le cadre d’un documentaire de Noovo Info bientôt présenté sur Crave.
Les preuves sont analysées au Laboratoire de science judiciaire et de médecine légale de Montréal. Accompagnés par la police de Virginie et le FBI, les policiers du SPAL ont procédé à l’exhumation du corps du suspect afin d’y prélever son ADN pour confirmer, hors de tout doute, s'il s’agit du meurtrier.
«Nos policiers ont présentement de très fortes raisons de croire que le suspect dans ce dossier est décédé en 1982 et a été enterré dans le cimetière ici», a expliqué Francis Charette, sergent des communications au SPAL, en entrevue avec Noovo Info lors de l’exhumation.
«Il y a eu des avancées au niveau de la science», a précisé le sergent Charette, ce qui mènera à la résolution de cette affaire.
«L’objet de notre intervention est de recueillir des pièces à conviction qui vont nous permettre de corroborer qu’on a bel et bien le bon suspect, mettre un terme au dossier et aviser la famille de Mme Prior.»
Sharron Prior, âgée de 16 ans au moment des faits, a été ligotée, violée puis battue à mort avant que l’on ne retrouve la dépouille de la jeune femme, trois jours plus tard en bordure d’un parc de Longueuil.
Si l’identité du meurtrier est demeurée secrète toutes ces années, voilà que l’analyse d’une trace d’ADN retrouvée sur la scène de crime permet désormais d’établir des liens entre Franklin Romine, le principal suspect, et les événements qui se sont déroulés il y a plus de 40 ans.
Franklin Romine habitait «également à proximité des lieux» de l'enlèvement et connaissait le lieu «où le corps de Mme Prior a été découvert», affirme le sergent Charrette.
«Nous avons également été capables d'établir que M. Romine avait de lourds antécédents criminels, que ce soit des crimes violents et même également des agressions sexuelles qui lui avaient été reprochées.»
Les résultats des analyses devraient être connus dans quelques semaines.
Avec des informations de la Presse canadienne