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Le premier voisin a raconté que M. Lévesque s’est présenté sur son terrain aux alentours de 18h37 et qu’il a été surpris par sa présence. Ils ont quand même eu une discussion «cordiale» d’une trentaine de minutes. Le voisin se souvient avoir remarqué que M. Lévesque avait un comportement «bizarre» car il oubliait certains bouts de la conversation et il portait des vêtements militaires, ce qui n’était pas dans son habitude. Selon lui, il avait l’air d’avoir pris des médicaments.
Le deuxième voisin a raconté qu’en revenant du dépanneur en voiture vers 19h20, il s’est fait arrêter par la conjointe de M. Lévesque, Guylaine Laflamme, qui se trouvait au milieu de la rue et qui le dévisageait. Elle, qui sentait l'alcool, s'est appuyée sur son véhicule et elle lui avait posé des questions de façon insistante. Par la suite, l'accusé s’est joint à cette conversation. Le voisin dit avoir «freaké pas pire à ce moment-là».
Plus tard dans l'après-midi, un expert en balistique a commencé son témoignage, qui devrait finir jeudi, pour donner des détails et des explications sur les armes que M. Lévesque possédait. Il a notamment constaté qu’il détenait plusieurs armes prohibées ou des dispositifs prohibés et que certaines armes avaient des numéros de série qui étaient barrés.
La Couronne devrait présenter sa preuve jeudi et la défense devrait le faire la semaine prochaine.
Voyez le récapitulatif de Laurence Royer dans la vidéo ci-contre.