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On apprenait notamment que l’ancien militaire a avoué à son psychologue avoir déjà eu l’envie de foncer avec un camion rempli d’explosifs sur la maison du premier ministre. Il disait être en désaccord avec les mesures du gouvernement durant la pandémie.
Rappelons que l’accusé avance la non-responsabilité criminelle en raison d’un trouble de stress post-traumatique causé par son service militaire.
Durant le contre-interrogatoire de plusieurs heures, la Couronne, représentée par Me Mathieu Rochette, a tenté de faire ressortir plusieurs contradictions dans les gestes et les paroles de Martin Lévesque.
Ce dernier semblait calme, mais nerveux devant le jury, alors qu’il a lancé à plusieurs reprises des regards en direction de son avocat.
Le contre-interrogatoire a aussi révélé que, selon des rapports d’experts, la santé mentale de Martin Lévesque allait mieux dans les semaines avant le drame, et que son humeur était bonne et stable.
Lorsque Me Rochette lui a demandé s’il savait que ses actions étaient mauvaises, l’accusé a répété à trois reprises «j’imagine que oui». Cette réponse est assez importante, alors que le tribunal tente de déterminer si M. Lévesque était en mesure de discerner le bien du mal au moment où il a tué sa voisine.
Le procès se poursuit la semaine prochaine avec le témoignage d’un psychiatre qui a été chargé d’évaluer l’accusé.
Voyez le reportage de Laurence Royer dans la vidéo.