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Interrogée par Noovo Info, une dame raconte qu’elle était en compagnie de sa mère sur le balcon lorsque l’évènement s’est produit sur la rue Guilbault.
Selon le voisinage, la victime serait Pierre Daniel Bentevenia, qui aurait été assassiné alors qu’il se dirigeait vers une boîte postale.
«J’ai vu le tueur avec le fusil dans les mains. Il le pointait sur Pierre, qui était au sol», s'est-elle souvenue.
La dame dit être sortie de sa résidence et s’est ruée au chevet de l’homme, grièvement blessé. Selon elle, Pierre était toujours conscient et en vie lorsqu’elle s’est approchée.
«Je lui parlais. Il m’a dit d’aller chercher de l’aide. Il avait les mains sur sa tête», a raconté la voisine.
Ce serait à ce moment que le présumé tireur est revenu à la charge, alors que la dame était toujours aux côtés de la victime.
La mère dit avoir eu peur pour sa fille. «Elle ne m’écoutait pas. Je lui disais que c’était dangereux, car il pouvait lui tirer dessus», a-t-elle confié à Noovo Info.
Une vidéo prise quelques minutes après l'homicide montre plusieurs témoins et des ambulanciers près de la victime.
Des manœuvres de réanimation ont été exécutées, mais en vain. L’homme a été transporté vers un centre hospitalier, où son décès a été constaté.
Une ado affirme avoir été témoin de l’évènement, elle qui a vu des coups de feu tout juste à l’extérieur de sa maison. Son père raconte qu’elle l’a appelé en panique.
«Quand j’ai réalisé l’importance de la situation, on est rapidement revenu à la maison», a expliqué père.
Pierre Daniel Bentevenia résidait à la maison de ses parents sur la rue Guilbault. Sa mère, Josephine D’Angelo, a du mal à comprendre pourquoi quelqu’un lui a enlevé la vie. «Je ne réalise pas. On dirait que tout ça est un rêve», a-t-elle confié aux médias dans un témoignage bouleversant.
«Jamais de ma vie je n’aurais pensé qu’il aurait pu arriver ça à mon fils. Il sortait toujours avec moi», a confié Mme D’Angelo en sanglotant.
Selon les voisins, Pierre était un homme «sans malices» qui aimait marcher de chez lui pour se rendre à la boîte postale, située à une dizaine de mètres de chez lui.
«Il n’était pas méchant du tout», soutient le père de l’ado qui a été témoin de la scène.
Les circonstances entourant ce meurtre sont toujours nébuleuses.
Selon la criminologue Maria Mourani, ce meurtre ne serait probablement pas lié à un rite d’initiation au sein d’un gang de rue.
«Je dirais plutôt qu’il y aurait eu erreur sur la personne», a-t-elle estimé.
Au moment d’écrire ces lignes, le suspect était toujours recherché par les autorités.
Voyez le reportage de Sabrina Rivet dans la vidéo.