Des canulars téléphoniques ont forcé deux confinements dans des écoles secondaires de Longueuil au cours des derniers jours.
Ces appels au 911 peuvent entraîner de graves conséquences autant pour la personne responsable du déploiement policier que pour les élèves, qui craignaient la présence de personnes armées dans l’établissement scolaire, prévient le porte-parole du Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL), Ghislain Vallières.
«Le confinement, ça peut créer des chocs post-traumatiques à des gens, qui ont notamment vécu de la violence», a mentionné le porte-parole de SPAL. Les parents, qui devront assister au procès de leur enfant, devront également débourser une somme astronomique en frais d’avocat.
En entrevue au bulletin Noovo Info 17, M. Vallières a expliqué qu’une personne rapportant un faux évènement aux autorités peut faire face à des accusations de méfait public, et ce, à l’instar de la personne à l’origine de l’appel non fondé à l’école secondaire Jacques-Rousseau.
«La police peut avoir accès à ton ordinateur, ta tablette, ton téléphone cellulaire, est-ce que tu veux ça?»
«On peut être expulsé du milieu scolaire, ça peut affecter notre réputation auprès des autres.»
Une fausse alerte de la sorte a fait en sorte que des dizaines de policiers se sont déplacés pour rien vers les établissements scolaires, chose qui peut coûter des milliers de dollars à la Ville et à une organisation policière, indique-t-on.
«Pendant que nos policiers s’assurent protéger les individus à l’école, on ne peut pas à faire autre chose sur le territoire comme surveiller la sécurité routière», a déploré M. Vallières.
Ce dernier demande aux citoyens d’intervenir auprès de leurs jeunes et de les sensibiliser sur le sujet.
À voir dans la vidéo.
