Environnement

Plusieurs plages fermées au Québec après les pluies diluviennes: pourquoi?

«On va vivre avec ces réalités-là...»

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Plusieurs plages fermées au Québec après les pluies diluviennes: pourquoi? À la veille du début des vacances de la construction, plusieurs comptent profiter des lacs. Plusieurs plages de la province sont toutefois fermées en raison de contamination bactériologique à la suite des pluies reçues lors des dernières semaines.

À la veille du début des vacances de la construction, plusieurs comptent profiter des lacs. Plusieurs plages de la province sont toutefois fermées en raison de contamination bactériologique à la suite des pluies reçues lors des dernières semaines.

Selon le directeur général de la Fondation Rivières, André Bélanger, le plus gros problème est le «déversement des eaux usées».

«À chaque grosse pluie, les eaux ne peuvent pas traiter la quantité d’eau, qui rentre dans les réseaux, et on déverse dans l’environnement des eaux usées, qui contiennent coliformes fécaux. Et, ça rend le taux impropre à la baignade», a-t-il expliqué au bulletin Noovo Le Fil 17.

Capture d'écan | Bulletin Noovo Le Fil 17 André Bélanger, directeur général de la Fondation Rivières (Capture d'écan | Bulletin Noovo Le Fil 17)

Dans le cas de certains lacs, il y a des chalets avec des fosses septiques où l’eau peut être également affectée. «Les fosses septiques non conformes, il y a en a beaucoup», a ajouté M. Bélanger.

«Il faudrait changer nos réseaux d’égout. On va vivre avec ces réalités-là. La chose qu’on pourrait améliorer est la rapidité des tests parce que cela prend environ 48h avant d’avoir un résultat»
-André Bélanger,directeur général de la Fondation Rivières

Concernant la fermeture de la plage du parc Jean-Drapeau, il estime que le problème est plutôt lié au «traitement de l'eau sur place», car l'eau est puisée directement au milieu du fleuve.

Des risques pour la santé? 

M. Bélanger rappelle toutefois que les baigneurs «ne tombent pas automatiquement malades» même si l'eau est «impropre» à la baignade.

«Nos normes de qualité de l’eau sont très sévères et ce qu’on ne sait pas malheureusement est: est-ce que ça a été dépassé un peu ou de beaucoup? Parce que si c’est dépassé un peu, ce n’est pas grave. Il faut vraiment que tu avales beaucoup pour être malade», a-t-il fait savoir sur nos ondes. 

Voyez son entrevue complète dans la vidéo ci-contre.