Bruno Marchand a dénoncé la décision du syndicat de copropriété d’obliger des jeunes de l’Académie Saint-Louis de disputer une douzaine de matchs à domicile sans bruit. Le maire de Québec déposera une motion qui sera appuyée par les autres partis à l’hôtel de ville afin de permettre aux joueurs de l’Académie de poursuivre leur saison.
Les copropriétaires résidant près de l’école secondaire ont tenu un référendum dimanche et ont refusé à 76% que les joueurs tiennent des matchs avec un minimum de bruit, et ce, en raison d’un problème de zonage.
M. Marchand trouve incompréhensible le fait qu’une centaine de personnes tiennent toute une école en otage. C’est pourquoi il dit avoir demandé aux avocats de la Ville de Québec de se pencher sur le dossier afin de trouver la «meilleure solution».
«Il y a eu une campagne de peur, a-t-il ajouté. On cherche à trouver la meilleure solution. Ce n’est pas un vœu, c’est une volonté et on va y arriver.»
Du côté du syndicat des copropriétaires, on ne tolérera pas la présence d’un annonceur maison ou d’appareils qui font du bruit lors des parties de l’Arsenal de l’Académie Saint-Louis, au grand dam des enfants et des parents.
Ces derniers reprochent un manque d’empathie à l’égard des élèves.
«À quel moment on s’installe à côté d’une école et on se plaint du son d’une école?» s’est interrogé un père d’élève.
Une mère s’est dite «déçue» de voir le résultat du référendum et que le syndicat décide de se retirer de la table des négociations.
La conseillère municipale Véronique Dallaire a également réagi et a affirmé que Québec d’abord appuiera la motion de M. Marchand, mais estime qu’il ne s’agit pas d’une solution pérenne.
De son côté, le syndicat des copropriétaires avait promis de fournir une déclaration écrite à Noovo Info lundi, mais n’avait toujours pas envoyé de réponse au moment d’écrire ces lignes.
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