Une semaine et demie après les déménagements du 1ᵉʳ juillet, les encombrants jonchent encore de nombreux terrains de Sherbrooke.
Depuis maintenant cinq ans, il n’y a plus de collecte automatique dans les rues de la municipalité et il faut désormais contacter la Ville pour se départir de ses gros rebuts.
Mais est-ce que c'est une méthode qui fonctionne bien?
«Bon an, mal an, c'est autour de 6000 inscriptions que l'on a annuellement. L'avantage de cette formule, c'est que les gens ont accès à un service de collecte des encombrants d'avril jusqu'à la fin octobre», explique le chef de la Division Salubrité de la Ville de Sherbrooke, Carlo Cazzaro.
Auparavant, ce type de collecte n’était effectué que sur deux périodes de trois semaines, au printemps et à l’automne.
«On a constaté que les gens prennent le temps d'aller voir sur notre site l'outil de tri, voir de quelle façon ils peuvent disposer des matériaux de manière à valoriser ces derniers», poursuit M. Cazzaro.
Selon lui, ce changement fait en sorte que l’on remarque désormais moins d’encombrants d’année en année.
Il est à noter que les matériaux qui ne sont pas éligibles à la collecte seront laissés en bordure de rue et il appartiendra aux propriétaires de les entreposer convenablement. Il revient également à ces derniers d’effectuer un certain suivi auprès de leurs locataires.
Pour le reportage intégral, voyez la vidéo.

