Depuis le début du mouvement #MoiAussi, en 2017, les dénonciations pour des affaires d’agressions sexuelles déboulent. Et les centres d’aide pour les délinquants sexuels, ceux qui accueillent les auteurs de ces agressions lorsqu'ils sont condamnés, pour une thérapie par exemple, ne fournissent plus à la demande.
Ajoutez à cela la pénurie de main d'oeuvre qualifiée, comme pour à peu près tous les domaines d'emplois (disons que celui des intervenants en délinquance sexuelle n'est déjà pas très populaire), et vous obtenez des listes d'attente de plusieurs mois, voire d'un an, dans la grande région métropolitaine de Montréal.
En ce moment, environ 500 hommes sont en attente d'une place dans ces centres, à travers la province, selon le Regroupement des intervenants en matière d'agression sexuelle.
Et encore, ces listes d'attente sont pour les auteurs de crimes sexuels qui ont été condamnés devant la cour et ont reçu leur sentence.
Ceux qui n'ont pas encore passé à l'acte ou n'ont pas été épinglés par la police n'ont donc pas beaucoup de ressources vers lesquelles se tourner, s'ils veulent de l'aide. Et pourtant, il s'agit d'un aspect primordial de la lutte contre les violences sexuelles...
Les détails dans la vidéo.
