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Cette situation est une première, selon l’ancien pilote et expert en aviation civile avec plus de 40 ans d’expérience, Jean Lapointe.
«C’est la première fois qu’on doit refaire partir l’industrie du transport aérien après autant d’années d’inactivité, a exprimé M. en entrevue avec l’animatrice Sabrina Rivet au bulletin Noovo Le Fil 22. Vous comprendrez qu’il manque du personnel, pas seulement dans les sociétés aériennes, mais dans la société d’accueil aéroportuaire, comme des agents de sécurité et des douaniers».
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En effet, le manque d’employés est un problème généralisé à travers les compagnies aériennes et les services aéroportuaires. Au Canada, un manque de pilotes commence également à se faire sentir.
«On pense que présentement il y a une demande pour 1200 nouveaux pilotes. Ce n’est pas vraiment la cause du chaos à Dorval, mais l’avenir est bon pour les jeunes qui veulent se lancer dans cette industrie», a soutenu M. Lapointe.
En revanche, les retards et les annulations qui s’accumulent peuvent ajouter une pression substantielle aux personnes qui travaillent dans les avions, ajoute-t-il.
En plus de la déficience en main-d’œuvre, plusieurs facteurs pèsent dans la balance avant de pouvoir reprendre le contrôle sur la situation.
«En septembre, on risque d’avoir un décrochage sévère avec un arrêt de passagers important dû à peut-être un retour de COVID ou à une inflation galopante», a dit l’expert en aviation civile.
Voyez l’entrevue de l’animatrice Sabrina Rivet dans la vidéo.