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Cette manifestation est survenue alors que la ministre de l'Enseignement supérieur, Pascale Déry, a récemment annoncé que Québec n'irait pas de l'avant avec la rémunération des stages l'automne prochain.
«La ministre [de l'Enseignement supérieur] est vraiment revenue sur ses engagements. Et en plus, on nous a coupés 250 M$ de bourses par année [...]», a déploré Jacob Parisé, vice-président de la Fédération étudiante collégiale du Québec.
«[…] On ne comprend pas pourquoi il y a un retour en arrière qui se fait. C’est vraiment abandonner la population étudiante à son sort», a souligné pour sa part Flora Dommanget, présidente de l’Union étudiante du Québec.
La ministre Pascale Déry a partagé cette déclaration écrite en réaction à la manifestation: «Rappelons que le gouvernement a largement bonifié l’aide financière aux études depuis 2018, en plus d’offrir des bourses allant jusqu’à 4000 $ pour certains stages obligatoires dans les domaines de l’éducation, la santé et les services sociaux. Les étudiants québécois peuvent aussi bénéficier des droits de scolarité les plus faibles au pays. On va continuer de soutenir nos étudiants dans leurs parcours d’études comme on l’a toujours fait, et ce, dans le respect de la capacité de payer des Québécois.»
Pour promouvoir la rémunération des stages, les leaders étudiants font notamment valoir que les étudiants en stage pallient à la pénurie de main-d'œuvre, et ce, dans plusieurs domaines dont l'éducation et la santé et que certains stagiaires effectuent le même travail qu'un employé régulier.
M. Parisé fait aussi valoir qu’environ 40% des étudiants du cégep vivent actuellement une certaine précarité financière. «[…] Quand on dit à quelqu’un d’aller faire 40 heures de stage par semaine sans même lui donner une cent, ça a un impact dans son budget.»
Les détails dans le reportage de Frédérica Fortin-Foster.