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Cependant, le gouvernement est clair sur le fait qu’il n’est pas question d’autoriser d’en faire la publicité ou la promotion sous peine d’amendes salées, autant pour les personnes que pour les entreprises.
C’est la direction qui a été choisie par Québec alors qu’un amendement à son projet de loi sur l’aide médicale à mourir permettra de recevoir les soins de fin de vie dans le lieu où elle le voudra.
Cependant, la procédure devra être approuvée par un médecin ou une infirmière praticienne.
«Il n’y a pas un seul médecin qui accepterait de prodiguer l’aide médicale à mourir dans un endroit qui ne serait pas sécuritaire pour le faire», a expliqué le médecin de famille et en soins palliatifs au CHU de Québec, Dr Alain Naud.
L’aide médicale à mourir est administrée au Québec depuis 2015 et se pratique généralement dans les centres hospitaliers, en CHSLD, dans une maison pour aînés ou à domicile.
Les changements à la loi permettraient notamment d’administrer des soins de fin de vie dans des complexes funéraires. De leur côté, les gens du domaine funéraire se disent déçus de ne pas avoir été consultés dans la démarche du gouvernement.
«Je trouve qu’on est traité comme des bandits. Le gouvernement a passé plus de temps à regarder les amendes qu’on aurait», a exprimé le président des complexes funéraires Haut-Richelieu et Brome-Missisquoi, Mathieu Baker.
Voyez le reportage de Sabrina Rivet dans la vidéo