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Nombreux d’entre eux ont vu la saison débuter des jours, voire des semaines à l’avance. Bien que ce phénomène peut s’avérer être une bonne nouvelle, un producteur de maïs de la Mauricie craint que cela ait un effet pervers sur son entreprise.
«Trop de volume sur le marché peut entraîner des prix à la baisse, s’inquiète Sébastien Marchand, copropriétaire de la Ferme Champlinoise. Une saison moyenne est peut-être l’idéal pour réussir à vendre toute sa production.»
M. Marchand estime que la compétition chez les producteurs risque d’être féroce en raison du manque de clients.
L’Estrie s’attend à une avalanche de bleuets cette année. L’autocueillette a commencé une semaine d’avance. L’entreprise Bleuets des Cantons s’attend à battre une marque vieille de 23 ans.
«On pense en avoir près de 50% de plus que l’année passée. Ils sont beaux en plus», s’est réjouie Lorraine Lambert, copropriétaire de Bleuets des Cantons.
À l’instar des bleuets, une pluie de camerises risque d’envahir le Saguenay-Lac-Saint-Jean.
«J’en produis depuis 2008 et il n’y a jamais eu autant de fruits que ça. Les plants sont chargés», a lancé la productrice Guylaine Lemieux.
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