Environnement

«Mai sans tondeuse»: ça passe ou ça casse à Québec?

«Se battre contre les pissenlits, c'est se battre contre la nature», a expliqué la biologiste Edith Smeesters en entrevue.

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«Mai sans tondeuse»: ça passe ou ça casse à Québec? L'initiative «Mai sans tondeuse à Québec» a visiblement mis en colère certains citoyens pressés de tondre leur pelouse.

«Ville de communiste, jamais m'a vous écouter», «Le mois préféré des pas propres»... L'initiative Mai sans tondeuse à Québec a visiblement mis en colère certains citoyens pressés de tondre leur pelouse. 

Le projet volontaire est mis de l'avant à Québec comme dans 200 autres municipalités de la province, et vise à donner un coup de main aux insectes pollinisateurs.

Pour les plus récentes nouvelles touchant la région de Québec, consultez le Noovo.Info.

Mais si la réaction a été assez vive sur les réseaux sociaux, sur le terrain, on a reçu peu de plaintes.

«En fait, les commentaires qu'on a eus, c'est qu'on devrait aller plus vite», a lancé Patricia Collerette, conseillère à la Division du développement durable Ville de Québec.

La Ville a organisé deux séances de formation sur l'entretien écologique des pelouses, qui se sont remplies rapidement, au point où la Ville a ouvert deux nouvelles dates. 

«La pelouse va rester, mais la pelouse va changer», a expliqué Edith Smeesters, biologiste et conférencière en formation sur l'entretien écologique des pelouses. «Se battre contre les pissenlits, c'est se battre contre la nature.»

Voyez le reportage de Jean-Simon Bui ci-contre.