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L'OTAN doit «lancer un ultimatum» à Vladimir Poutine, critique un ex-militaire canadien

«Je ne peux pas comprendre qu’on soit capable d’assister à la destruction complète de l’Ukraine sans intervenir.»

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L'OTAN doit «lancer un ultimatum» à Vladimir Poutine, critique un ex-militaire canadien Un militaire retraité des Forces armées canadiennes a déploré l’inaction de l’OTAN face à l’invasion russe en Ukraine, lui qui a affirmé que le président russe, Vladimir Poutine, «fait ce qu’il veut, comme il veut» à l’intérieur du pays.

Un militaire retraité des Forces armées canadiennes a déploré l’inaction de l’OTAN face à l’invasion russe en Ukraine, lui qui a affirmé que le président russe, Vladimir Poutine, «fait ce qu’il veut, comme il veut» à l’intérieur du pays.

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En entrevue sur les ondes de Noovo Info, mercredi, l’ancien lieutenant-colonel Rémi Landry croit fermement que l’OTAN doit prendre position sur la façon dont Poutine mène la guerre en Ukraine.

Pour les dernières nouvelles sur la guerre entre la Russie et l'Ukraine, voyez le dossier Noovo Info.

«Je ne peux pas comprendre qu’on soit capable d’assister à la destruction complète de l’Ukraine sans intervenir, a-t-il lancé. Il faut dire à Poutine qu’il ne peut pas faire ce qu’il veut actuellement.»

L’ex-militaire a affirmé que les pays de l’OTAN doivent y aller de pression supplémentaire à l’endroit de la Russie afin de mettre fin à la guerre.

«C’est peut-être le temps pour l’OTAN de faire ce que Poutine fait depuis le début, c’est-à-dire de lancer un ultimatum.»

Voyez l’entrevue complète dans la vidéo de l’article.

«Ce qui est dommageable, c’est qu’au fur et à mesure qu’on approvisionne l’Ukraine avec divers types d’armements, on voit les Russes qui intensifient leurs attaques, ajoute M. Landry. Présentement, on tire sans discrimination. On essaie de briser le moral ukrainien, tout en enfreignant toutes les règles des Conventions de Genève en frappant des civils, en frappant des hôpitaux, des garderies.»

Ce dernier estime que l’OTAN est en mesure d’empêcher cette invasion en traçant «une ligne rouge», alors que les États-Unis détiennent un budget militaire d’environ 700 milliards de dollars, contre 70 milliards pour la Russie.

«Il n’y a aucun doute que l’OTAN est dans une position forte en ce qui concerne les opérations conventionnelles de guerre.»