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Loi 96 : Pascal Bérubé accuse la CAQ de non-assistance à une langue en danger

Comment protéger le français au Québec ? La réponse du gouvernement Legault est la loi 96 qui a été adoptée mardi à l’Assemblée nationale. Le PQ a voté contre.

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Le député du Parti québécois Pascal Bérubé sur le PL96 Le député du Parti québécois Pascal Bérubé sur le PL96

Comment protéger le français au Québec ? La réponse du gouvernement Legault est la loi 96 qui a été adoptée mardi à l’Assemblée nationale. Plusieurs mesures font encore réagir notamment celle limitant à six mois l’accès aux services en anglais pour les immigrants et celle prévoyant l’ajout de cours de français dans les cégeps anglophones.

Étienne Fortin-Gauthier est revenu sur le projet de loi 96 avec le député du Parti québécois et porte-parole en matière de français, Pascal Bérubé, mardi au bulletin Noovo le Fil 22.

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Le Parti Québécois a voté contre l’adoption du projet de loi 96.

«Lorsque nous avons de l’ambition pour le français, lorsque nous savons que le français est en déclin au Québec, il faut poser des gestes forts. Nous ne pouvons pas laisser faire ça», affirme Pascal Bérubé.

«Ce projet de loi est particulièrement faible, c’est le service minimum», ajoute le député péquiste.

Pascal Bérubé estime que le gouvernement Legault a ignoré ceux et celles qui ont pris la parole en commission parlementaire, dont des experts et des syndicats.

Il déplore du coup que la loi 96 ne comporte aucune cible.

Le projet de loi 96 divise actuellement autant dans la communauté francophone qu’anglophone et même du côté de la communauté autochtone.

«Le problème c’est qu’au PQ il n’y a personne à convaincre de l’importance de l’avenir du français au Québec alors qu’à la CAQ il y a beaucoup de gens à convaincre», estime Pascal Bérubé.

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«J’accuse ce gouvernement de non-assistance à une langue en danger. Les informations sont connues, nous avons les données. Nous ne sommes pas capables de nous assurer que nous allons intégrer davantage les nouveaux arrivants, qu’il y aura un transfert linguistique vers le français», explique M. Bérubé.

Je pense que le français c’est important en toutes circonstances et que c’est la constance et les convictions qui comptent.  En cette matière, c’est sérieux l’engagement du PQ envers le français», conclut Pascal Bérubé.

Écoutez l’entrevue complète dans la vidéo ci-contre.