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Un référendum sur le sujet est en cours depuis lundi et il se terminera jeudi à midi.
«Les étudiants sont vraiment en colère. En colère contre cette dérive autoritaire et surtout en colère parce qu’au final avec ce projet de loi là, les perdants, ça va être les patients», a affirmé Jean-Simon Desrochers qui est président de l’Association générale étudiante de médecine de l’Université de Sherbrooke au micro de Noovo Info.
«Nous on va devoir travailler dans ce système de santé là le reste de notre carrière. On veut avoir un système qui nous permet de bien soigner les patients et c’est surtout ça qui inquiète les étudiants, de ne pas pouvoir bien faire.»
À noter que ce n’est pas la première réforme du système de santé au Québec.
Pour le président du comité des usagers du Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke, Claude Lemoine, il n’est pas certain que «l’usager trouve son compte» à travers les multiples réformes.
«Les services ne sont pas tellement accessibles», affirme M. Lemoine. Il souligne toutefois que ceux qui ont accès aux services sont très satisfaits des services reçus.