Début du contenu principal.
L’homme aujourd’hui âgé de 43 ans avait en effet assassiné sa copine de l’époque, Chrystelle Lavigne-Gagnon, âgée de 15 ans à l'époque, après leur rupture en 2000.
Voyez les explications de Véronique Dubé dans la vidéo liée à l’article.
Richard Germain, qui avait 20 ans à l’époque, a mal digéré la séparation et a commencé à harceler son ex-copine. Le 21 juillet, l’homme est arrêté par les policiers, après que Chrystelle, qui craignait pour sa sécurité et a porté plainte. Il fait alors face à huit chefs d’accusation, dont ceux de harcèlement criminel, de voies de fait et de menaces.
Germain passe alors quatre jours en prison, avant de bénéficier d’une libération conditionnelle. Il est alors sous le coup d’une interdiction de contact avec son ex-copine.
Quelques jours plus tard, des graffitis haineux envers Chrystelle sont apparus toutefois dans deux parcs de Laval. «Chrystelle L-G, tu vas crever, menteuse», peut-on notamment lire. D’autres messages contenaient ses coordonnées.
Encore une fois, la jeune fille a porté plainte à la police.
Deux semaines plus tard, le pire s'est produit et Germain est passé à l’acte, assénant huit coups de couteau à Chrystelle Lavigne-Gagnon, avant de tenter de se suicider dans la Rivière-des-Prairies.
Il est alors accusé de meurtre prémédité. Deux ans plus tard, il est cependant reconnu coupable de meurtre non prémédité. Ce verdict rendu n'a pas fait l’unanimité, notamment auprès du père de la victime.
L’homme a écopé alors d’une peine de prison à perpétuité, sans possibilité de libération avant 11 ans.
Mercredi, des agents du Service de police de Laval (SPL) se sont rendus sur les lieux après avoir reçu un appel de la part du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) à 10h, les enjoignant à aller faire un contrôle dans cet appartement.
Le SPVM avait auparavant reçu un appel d’un individu leur disant qu’il avait reçu par courriel des images d’un homme ensanglanté.
L’appartement se trouve dans le quartier Pont-Viau, au sud de Laval. Le déploiement du SPL y a été imposant. Une voisine qui réside dans le même bloc locatif a «senti vibrer» à l’étage au-dessus d’elle au moment des événements. Elle a dit à Noovo Info avoir vu des voitures de police et des agents armés arriver pour bloquer la rue. Ont suivi des voitures blindées et des béliers pour défoncer les portes.
Pour le reportage intégral, voyez la vidéo.
Avec de l'information de Sabrina Rivet et de Guillaume Théroux pour Noovo Info.