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Motivé par un désir d’envoyer un message d’amour au style de vie urbain, mais aussi à la population qui semble de plus en plus se tourner vers la banlieue et la campagne.
«Individuellement, on a le droit de faire les choix qu’on veut faire [...] Mais ça ne peut pas être le discours dominant. On ne peut pas tous aller vivre à la campagne, parce que d’abord, il ne restera plus de campagne», a soutenu Ferrandez en entrevue avec Meeker Guerrier, au bulletin Noovo Le Fil Week-End.
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M. Ferrandez argumente que les gens qui décident de quitter la grande ville pour les plus petites municipalités ne contribuent pas au développement de ces communautés, comme ils choisissent la plupart du temps de «vivre à 20 minutes» de là.
De plus, le chroniqueur ajoute que la force de la vie urbaine est de rencontrer des gens. «Tous éloignés les uns des autres, ça ne peut pas être une solution collective», ajoute-t-il.
C’est bien de vouloir réinviter les gens vers les centres urbains, mais tout ça commence par rendre les villes plus invitantes.
Du côté des avantages de vivre en ville, on pense souvent à la proximité des commerces, des écoles et des services. Mais les municipalités doivent également s’assurer d’offrir une certaine qualité d’habitation, argumente M. Ferrandez. Les logements doivent être assez grands pour les familles, mais surtout, ils doivent être accessibles.
«Les gens ne sont pas partis pour rien. Ils sont partis parce que ce n’était pas accessible. On ne peut pas juste faire des villes pour les riches, au contraire», a-t-il lancé.
Le documentaire Lettre d’amour à la ville est disponible sur le site de Télé-Québec.
Voyez l’entrevue intégrale dans la vidéo.