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La demande est tellement forte que certains refuges doivent refuser des animaux.
«Présentement, on est plein. On a même une quantité [d’animaux] plus importante qu’à la normale. […] On peut refuser sept à huit chats ou chiens par semaine», a indiqué Marie-Claude Larouche, membre du conseil d’administration du refuge Passion de Rubie à Noovo Info.
«Je ne peux pas les accepter. Je n’ai pas de place et je n’ai presque pas d’adoption.»
Voyez le reportage de Marc-Antoine Mailloux dans la vidéo.
Elle explique que les adoptions se font rares. «J’ai peut-être deux adoptions maximum par semaine. C’est vraiment problématique présentement parce que pour le refuge on aurait besoin d’une moyenne de cinq à sept adoptions par semaine pour survivre.»
Pour le propriétaire de l’animalerie Lamifidel, Roger Gaudrealt, la hausse des taux d’abandons «n’est pas nouveau». «Le Québec est champion dans les abandons d’animaux depuis des années», mentionne-t-il.
Les frais pour s’occuper d’un animal ont augmenté depuis la pandémie, rappelle également Dre Evelyne Boucher, présidente de l’Association des médecins vétérinaires du Québec. Un autre facteur qui expliquerait la surcharge dans les refuges.
«L’inflation fait qu’on n’a moins d’adoption», ajoute Mme Larouche.
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