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Les avocats ont qualifié la journée d’«historique».
«Ils aimeraient mieux n'avoir jamais été agressés, donc ne jamais recevoir d’indemnisation», a souligné l’avocat de l’action collective, Me Alain Arsenault.
Il s’agit tout de même d’une étape dans la guérison des victimes alléguées. Les émotions étaient d’ailleurs vives dans la salle d’audience, alors que même la juge a versé quelques larmes durant les témoignages. Elle les a remerciés de leur courage.
Plusieurs de ces témoignages, notamment sur les impacts que les agressions sexuelles ont eus sur certaines personnes, étaient «difficiles à entendre», soutient Me Arsenault, lui qui rapporte n’avoir jamais vu une telle scène au tribunal.
«J’espère que ce que l’on offre comme réparation puisse vraiment servir dans leur processus de guérison», a exprimé Monseigneur Martin Laliberté, évêque de Trois-Rivières.
La juge devrait remettre sa décision au cours des six prochains mois.
Voyez le reportage de Félix-Antoine Audet dans la vidéo.