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Des avis d’expulsion ont été envoyés à différentes entreprises forestières, notamment au Saguenay, en Mauricie et sur la Côte-Nord.
Les représentants des Premières nations affirment vouloir récupérer l’entièreté de leurs terres.
«Ne bûcher pas sur notre territoire, nous en avons besoin, c’est notre garde-manger […]», peut-on entendre dans une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux.
André Fortin, porte-parole libéral en matière de forêts, affirme comprendre les revendications des peuples autochtones.
«Le gouvernement prend 30% du territoire et le donne à l’industrie pour faire à peu près n’importe quoi. Je comprends les groupes des Premières nations. On se retrouve avec un projet de loi qui crée d’ immenses tensions en forêt, en ce moment, qui fait en sorte que le groupe des Premières nations se braque», a-t-il affirmé.
Haroun Bouazzi, porte-parole solidaire des Ressources naturelles et des Forêts abonde dans le même sens.
«Il faut se mettre à leur place. Le ministre Ian Lafrenière lui-même, dans les crédits, disait qu’ils n’ont pas été consultés pour le projet de loi. On est à une étape où normalement dans une lecture de réconciliation on doit co-écrire ces projets», a-t-il expliqué.
Peu de scieries approchées par Noovo Info ont voulu commenter le dossier à la caméra.
«On comprend que ce sont des utilisateurs de la forêt eux aussi, mais il faudrait que les gens comprennent que nous, les travailleurs forestiers, la forêt ne nous appartient pas, c'est de la forêt publique, on a les permis d’opération, on est légitime d’opérer et ce sont des familles qui ont besoin de gagner leur vie», a commenté Claude Dupuis, directeur général de Groupe Forestra.
Le secteur forestier fait face à de nombreux défis – et de problème – au fil des dernières années, dont les feux de forêt, les changements climatiques et la crise du bois d’œuvre.
Les détails dans le reportage de Frédérica Fortin-Foster.