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Les «no show» prennent de l’ampleur et font mal aux restaurateurs

«Il faut changer l’habitude des gens. Il faut que les gens prennent conscience qu’on n’est pas des clowns.»

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Les «no show» prennent de l’ampleur et font mal aux restaurateurs Les «no show» prennent de l’ampleur et font mal aux restaurateurs

Depuis la réouverture des restaurants en 2022, le phénomène des «no show» prend de l’ampleur au grand désarroi des restaurateurs.

«Il faut changer l’habitude des gens. Il faut que les gens prennent conscience qu’on n’est pas des clowns», a exprimé le propriétaire du Ferreira Café, de la Taverne F et du Café Vasco da Gama, Carlos Ferreira.

Selon la Loi sur la protection du consommateur, il est interdit pour les restaurateurs de fixer un montant de pénalité à l’avance, comme dans l’éventualité d’un «no show». Cependant, plusieurs propriétaires ont tout de même décidé de prendre la situation entre leurs mains.

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C’est le cas du chef Antonin Mousseau-Rivard, propriétaire du restaurant le Mousso, qui demande à ses clients un dépôt de 60$ lors de la réservation.

«C’est un incitatif à venir et on voit quand même la différence», a rapporté M. Mousseau-Rivard.

En attendant que la situation se résorbe, les restaurateurs calculent les pertes en milliers de dollars.

Voyez le reportage d’Anaïs Elboujdaini dans la vidéo.