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«Les jeunes trouvent ça cool de dire des mots en anglais, de se parler en anglais», a-t-il lancé à son adversaire libéral Marc Tanguay à la période de questions, provoquant des rires à l’Assemblée nationale.
«Je ne pouvais pas avoir une réponse plus éclatante que la publicité n’a rien fait pour ne pas utiliser des anglicismes […] Lui-même n’est pas en mesure de comprendre le message», a ironisé M. Tanguay. «Ce n’est pas parce que l’objectif est louable [...] que le gouvernement peut faire n’importe quoi», a souligné le chef par intérim du Parti libéral du Québec (PLQ).
M. Legault a réitéré que le français était ce qu’on a de plus «précieux comme nation» qu’il y avait «malheureusement, il y a un déclin du français».
Marc Tanguay a accusé le premier ministre d’avoir cautionné «une farce à 271 000 $.»
Diffusée lors de l’émission spéciale d’Infoman sur les ondes de Radio-Canada le 31 décembre dernier, la publicité se voulait un clin d’œil à la campagne publicitaire effectuée plus tôt en 2023.
Celle-ci avait d’ailleurs provoqué des réactions mi-figue mi-raisin au Québec. Le leader libéral a d’ailleurs souligné que la diffusion de la diffusion de la publicité n’a été qu’un «coup d’épée dans l’eau» et que la clientèle ciblée n’avait pas compris le message.
Un peu plus tôt jeudi, le ministre de la Langue française, Jean-François Roberge, a déploré la position de la mairesse de Montréal, Valérie Plante, en ce qui concerne la hausse des frais de scolarité d’universités anglophones M. Roberge a laissé entendre qu’elle n’est pas une alliée du gouvernement dans la défense du français et lui a demandé de revoir sa position. «Quand la mairesse se pose en défenderesse du droit des non-Québécois à étudier en anglais à Montréal, moi je lui dis: “non merci, no thank”, comme elle a dit en anglais», a dit le ministre.
Mercredi, la mairesse Plante a dit que l’augmentation des frais de scolarité des universités anglophones McGill et Concordia pour les étudiants canadiens hors Québec était une «attaque directe» contre Montréal.
Montréal, c’est la métropole francophone d’Amérique. Ça doit se traduire par une volonté et des déclarations cohérentes en ce sens. Nous devons tous être des alliés pour pour assurer la vitalité de la langue, particulièrement à Montréal! https://t.co/LcZJZqKjOJ
— Jean-F. Roberge (@jfrobergeQc) February 8, 2024
«Montréal c’est la métropole francophone des Amériques. Il faudrait que ce soit plus qu’un slogan. La mairesse de Montréal devrait être une alliée du gouvernement dans cette démarche-là», a écrit le ministre.
Avec des informations de Thomas Laberge, la Presse canadienne