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«On a eu un gros boum peut-être en 2016, et là on a un autre boum qui a éclaté cette année. Et ce que je vois de nouveau, c’est beaucoup les 22-32 ans», constate-t-elle.
Chez les participantes de la session du lundi des dames, le constat est le même : elles sont davantage à se rassembler, semaine après semaine, pour courir en groupe, se motiver, et aussi, socialiser.
Patrick Mahony est le directeur du circuit de course Courir en Estrie, qui organise notamment le Marathon de Magog, le Défi des Collines et la Course des lutins d’Eastman. Il remarque lui aussi une hausse de l’engouement pour la course chez les jeunes, mais associe ce portrait à une réalité moins reluisante.
«Ça donne lieu à des croyances qui sont un peu cocasses, explique Patrick Mahony, que parce qu’on a 20-21-22 ans, on peut courir un demi-marathon sans préparation, sans trop d’entrainement. Ça fait en sorte qu’on va chercher des gens sur le parcours, qui ne sont pas capables de [le] terminer.»
Ce manque de préparation aurait même mené quelques coureurs à l’hôpital lors d’évènements de course, cet été, où la chaleur est venue à bout de ceux dont la préparation et l’hydratation étaient insuffisantes.
Voyez le reportage de Laurence Frappier dans la vidéo.