Début du contenu principal.
Les infirmières sont épuisées, au point tel que chaque semaine, au moins une d’entre elles tombe au combat.
Plus les semaines avancent et plus elles sont obligées de faire du temps supplémentaire obligatoire (TSO). Ce sont trois quarts de travail de 16 heures consécutives qui s’ajoutent à leur horaire normal. C’est presque rendu la norme.
À lire également: Crise à Maisonneuve-Rosemont: «un défi de taille», dit la médiatrice
Le syndicat des professionnelles en soins de Chaudière-Appalaches (SPSCA) pointe du doigt l’employeur.
«Il n’y a pas de gestion dans ce centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS)», a clamé Carole Mercier, présidente du SPSCA.
Karine Fontaine, une de ces infirmières, a écrit une publication Facebook, qui est devenue virale avec le temps, dans lequel elle écrit qu’elle n’a jamais été aussi épuisée en plus de 20 ans de carrière.
«Fatigue, épuisement professionnel, impuissance, irritabilité, découragement, insomnie, anxiété, absence de soutien de l’administration et de reconnaissance!! C’est tout ce qui m’habite présentement», a-t-elle écrit.
De son côté, le CISSS a assuré à Noovo Info que des actions sont prises pour limiter l’impact sur les patients et améliorer les conditions des ressources humaines à court et moyen terme.
Voyez le reportage de Jacques-Alain Houle ci-contre.