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C’est notamment l’intention de la distillerie Cherry River, qui connait un succès depuis déjà quelques années en Estrie.
«Les produits américains, ce sont des produits qui se vendent beaucoup et qui sont réguliers à la SAQ […] ça va créer beaucoup de places pour les québécois. C’est quelque chose de vraiment positif pour nous», soutient la directrice adjointe aux ventes pour Cherry River, Alyssa Delage.
L’espace laissé par le vide américain sera-t-il suffisant pour attirer des producteurs dont les produits ne sont pas déjà à la SAQ? Certains, comme Vignoble le Cep d’Argent, hésitent à se lancer en raison de l’incertitude de cette guerre économique entre le Canada et les États-Unis.
«Connaissant la réaction d’un personnage sous le Canada, qui change tous les jours son fusil d’épaule, il faut quand même être prudent», tempère le copropriétaire du vignoble, Jean-Paul Scieur.
Guerre tarifaire ou pas, M. Scieur ajoute que la SAQ pourrait en faire plus pour mettre de l’avant davantage les produits québécois, lui qui a décidé de ventre principalement dans les marchés et en épicerie depuis quelques années.
Par courriel, la SAQ rappelle que «les produits américains seront remplacés en grande majorité par des produits québécois ainsi que des produits canadiens, selon la disponibilité», mais précise que «pour la suite, nous ajusterons en fonction de l'évolution de la situation.»
Les producteurs espèrent également que les gouvernements allègent les barrières commerciales interprovinciales sur l’alcool pour que leurs produits puissent plus librement circuler au Canada.
Voyez le reportage d'Alex Sauro dans la vidéo.