Début du contenu principal.
Le seul organisme de la région qui s’occupait des personnes atteintes par la maladie n’existe plus. Heureusement, elles peuvent se tourner vers la clinique de microbiologie-infectiologie de l’Hôpital de Chicoutimi.
«Le traitement fonctionne. Les gens [...] ont une espérance de vie qui se rapproche de la normale. Là où le bât blesse, c’est d’aller chercher les gens qui ne savent pas qu’ils sont affectés par le virus», explique le Dr Guillaume Jourdain.
Dans les années 1980-90, le VIH était un virus qui «faisait peur», ajoute le Dr Jourdain. De nos jours, en raison de l’efficacité du traitement, la population est moins méfiante, et donc se protège moins
«C’est comme si c’était devenu banal», soutient Bruno Paradis, lui qui a reçu son diagnostic à l’âge de 27 ans.
Et pourtant, «personne n’est à l’abri», rappelle l’infirmière praticienne spécialisée en soins aux adultes à l’Hôpital de Chicoutimi, Isabelle Thibeault, autant des jeunes adultes aux personnes aînées. Dans les dernières statistiques, Mme Thibeault note d’ailleurs une augmentation chez les femmes dans la région.
De plus, même si les cas de VIH sont stables, les infections transmissibles sexuellement (ITS), sont en hausse au Saguenay–Lac-Saint-Jean.
Voyez le reportage de Marc-Antoine Mailloux dans la vidéo.