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La publicité de ces commerces passe majoritairement par TikTok. Souvent, ce sont des vidéos où l’on présente les nouveautés, mais il y a aussi des vidéos en direct qui permettent aux commerces d’interagir avec leurs abonnés.
«Ça faisait deux semaines qu’on était ouvert et ma fille m’a dit de faire des TikTok. Je lui ai dit "non", que ce n’est pas dans ma nature. Je suis un peu timide, mais j’ai fini par accepter et c’est parti», explique la copropriétaire de Bonbons Mélangés Annie Thivierge qui accumule près de 20 000 mentions «j’aime» sur la plateforme.
Le Shack à Snack, déjà bien établie dans la Ville de Québec, a choisi Trois-Rivières pour ouvrir sa quatrième succursale. En une semaine d’opération, le commerce a accueilli plus de 3000 personnes.
«C’est notre premier magasin à l’extérieur de Québec, on a eu beaucoup de demandes pour Trois-Rivières», lance en entrevue le propriétaire des Shack à Snack, Jonathan Pérusse.
Voyez le reportage complet de Frédérique Bacon dans la vidéo.
Si plusieurs boutiques ont ouvert leur porte dans les dernières semaines, le Snack Shop en est à l’étape de la peinture et du recrutement, indique la propriétaire Flavie Lemay Colin, connue sous le nom de mère anxieuse sur TikTok. Elle prévoit ouvrir sa boutique sur la rue Barkoff au Cap-de-la-Madeleine, à la fin du mois d’août.
«Exotique pour nous ça ne veut pas nécessairement dire qui vient d’un autre pays. Exotique c’est des saveurs qu’on ne retrouve pas normalement», explique la copropriétaire et Tiktokeuse.
Les produits importés sont parfois difficiles à obtenir et ont souvent fait beaucoup de chemin, ce qui peut justifier leur prix plus élevé. Cependant, l’augmentation du nombre de boutiques qui en vendent semble aider à rendre les produits exotiques plus accessibles, selon le propriétaire du Shack à Snack.
«Au début ce n’était vraiment pas achetable. Ce n’était vraiment pas accessible. C’était vraiment exagéré. Ç’a été vraiment un gros défi de faire du volume et de baisser les prix», raconte Jonathan Pérusse.
Tous les propriétaires rencontrés voient cette concurrence du bon œil et sont prêts à tout faire pour se démarquer.
«Je pense que c’est difficile de se chicaner quand on vend des bonbons», rigole Flavie Lemay Colin.
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