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Les fortes pluies ont fait sortir plusieurs rivières de leur lit, notamment à Saint-Urbain.
Pour la mairesse, Claudette Simard, il y a maintenant urgence d’agir.
«En mai dernier, on nous disait «c’est le printemps, il y a eu beaucoup d’écoulement d’eau, nous avions beaucoup de neige pendant l’hiver et beaucoup de pluie au cours de la semaine précédente…, mais ce n’est pas e qui s’est produit dimanche. La rivière est devenue encore très dangereuse», affirme Mme Simard.
« Il va falloir être encore plus sérieux face à l’analyse des probabilités d’érosion et d’inondation. C’est le temps, les changements climatiques c’est sérieux», dit-elle.
Le propriétaire du camping Le Genévrier, Bruno Labbé, encore une fois durement touché par les inondations, est du même avis.
«Les pluies en juillet, en août et en fin de semaine, c’est trois épisodes où en temps normal dans l’état d’avant, il n’y aurait pas eu de problèmes, il n’y aurait pas eu d’enjeu sur le terrain ou de dégâts», explique-t-il.
M. Labbé est conscient que l’état de la rivière change et qu’il faut laisser la place à la nature.
«On va laisser la place à la rivière pour qu’elle puisse s’exprimer. Il y a une partie du camping qui est disparu et qui va demeurer la rivière du futur», affirme-t-il.
Bruno Labbé espère obtenir de l’aide, notamment du gouvernement du Québec.
«Ce qu’on demande, c’est de prendre en charge le dossier de la rivière de façon urgente. On ne peut pas rester comme ça», plaide-t-il.
Il ajoute que l’aide réclamée vise la rivière en soi et ses berges où une intervention majeure est nécessaire et où une autorisation spéciale du ministère de l’Environnement est requise.
«La portion camping et infrastructures, on va s’en occuper. On veut que cette partie-là soit prise en charge rapidement», dit-il.
Comme plusieurs, M. Labbé craint l’arrivée du prochain printemps.
«Ça va être la même chose au printemps. Avec un couvert de neige sur la rivière, un couvert de glace, la fonte des neiges dans les montagnes… il suffit d’un épisode de pluie à la fin mars ou au début avril et ce sera encore la catastrophe», craint-il.
Voyez l’entrevue complète sur la situation à Saint-Urbain dans la vidéo ci-contre.