Les aptitudes en français de Mark Carney, chef du Parti libéral du Canada (PLC), peuvent-elles être un frein pour les électeurs de certaines municipalités du Québec, qui parfois, parlent peu ou pas du tout anglais?
Les avis sont mitigés au Saguenay—Lac-Saint-Jean.
«Il [Mark Carney] a de la misère à s’exprimer. Il va peut-être changer […] Mais c’est une grosse inquiétude. Nous sommes des Québécois, on parle français […]», a exprimé Rémi Gagné, maire de Rivière-Éternité.
«Est-ce qu’il parle déjà un peu français? Est-ce qu’il se force? Oui. Pour moi ce n’est pas un handicap. M. Pierre Poilievre [le chef du Parti conservateur du Canada] il y a quelques années, il avait aussi des difficultés en français et il s’est amélioré […], pourquoi M. Carney ne serait-il pas capable? », a pour sa part mentionné Germain Grenon, maire de Saint-David-de-Falardeau.
La ministre responsable du Saguenay—Lac-Saint-Jean au provincial, Andrée Laforest, n’a pas voulu commenter le sujet avant de connaître le résultat des élections. Elle a toutefois mentionné qu’elle souhaitait que le prochain premier ministre du Canada soit en mesure de faire face à la guerre commerciale entre les États-Unis et le Canada.
Les détails dans le reportage de Jade Laplante.
