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Les facteurs sont multiples, mais le conflit entre l’entreprise et ses employés syndiqués aura teinté la dernière année.
«Les gens ont été peut-être un peu plus frileux de venir au Zoo dans une situation de conflit, malgré le fait qu’on était pleinement ouvert», estime le président-directeur général du site, Paul Gosselin.
Pour rester populaires et pertinents, les zoos doivent désormais mettre en valeur leurs efforts de conservation. Le Zoo de Granby existe depuis 70 ans et travaille cet aspect depuis longtemps. En 2024, l'organisation a choisi de mettre davantage cette image de l’avant en lançant sa Mission Faune, un plan pour protéger des dizaines d’espèces en péril d’ici 2030.
«Il faut se le dire, les zoos sont hautement critiqués. Les générations, les gens ont un souci de l’environnement, admet M. Gosselin.
«On travaille à la conservation des animaux, ceux qui sont sous nos soins, et évidemment ceux qui sont dans la nature.»
Dans cette optique, le zoo a récemment accueilli deux nouveaux pensionnaires de taille: Alice et Hazina, deux femelles rhinocéros blancs âgées de 4 ans.
Elles ont fait le voyage de près de 5000 kilomètres en provenance de la Californie pour rencontrer le pensionnaire mâle, K.C..
«Ça fait 10 ans que je travaille avec les rhinocéros. Ça fait plus de 20 ans que je suis au zoo. Des choses comme ça, ça n’arrive pas souvent», exprime le technicien aux soins animaliers, Samuel Lampron.
Ce genre de transfert est souvent nécessaire afin de préserver leur génétique. L’objectif est — évidemment — de les reproduire.
La saison estivale du Zoo de Granby débute le 17 mai.