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Chose certaine, avec la pénurie de main-d'œuvre, cette aide est grandement appréciée par les CPE.
«Pour nous, les étudiantes, c'est essentiel», mentionne Sandra Larouche, vice-présidente du conseil d’administration des CPE du Saguenay-Lac-Saint-Jean.
Mais les étudiantes se font de plus en plus rares dans le milieu. Et la mauvaise réputation de leurs conditions de travail n’aide pas la cause.
«Nos conditions de travail font qu'il y a vraiment peu de jeunes qui choisissent cette vocation. On le voit, le taux d'inscription dans le DEC baisse de plus en plus», explique Laurie Gaudreault, éducatrice en CPE.
Les inscriptions à la technique en petite enfance sont d’ailleurs en légère baisse au Cégep de Jonquière. Le programme s’attend à voir une quarantaine d’étudiants à la session d’automne alors que pour les années 2023 et 2024, on comptait une cinquantaine d’inscrits.
«Au niveau des cohortes, très peu d'étudiantes sortent qualifiées chaque année», rapporte Mme Larouche.
Jennifer Rancourt, présidente du regroupement des CPE et BC du Saguenay-Lac-Saint-Jean, soutient également que les CPE accueillent de plus en plus du personnel qui n’ont peu d’expérience et qui n’ont pas les qualifications nécessaires pour être considérées qualifiées aux yeux du ministère.
«Ça nécessite qu'à l'interne on donne une plus grande formation et malheureusement, on manque de ressources pour le faire. Plus ça va, plus nos listes de remplaçantes sont à court», explique-t-elle.
«Plus ça va aller, plus on va voir des bris de services apparaître parce qu'on n'arrive pas à offrir l'entièreté des services dans nos milieux», dit-elle.
Notons que les négociations sont toujours en cours entre le gouvernement du Québec et les travailleuses en CPE qui demandent une hausse salariale ainsi que des meilleures conditions de travail.
À voir dans la vidéo.